Nos constats en Belgique

Statuts en Belgique

Plus que jamais, la guerre des talents fait rage. En Belgique, sept entreprises sur dix rencontrent des difficultés croissantes à embaucher.

Le nombre d’emplois vacants qui s’élève à 200.000. C’est le secteur IT qui connaît le plus haut taux de vacance d’emploi (8,4%) suivi de l’Horeca (8%), la construction (6,1%).

Certaines entreprises, restaurants ou hôtels ont dû mettre la clé sous la porte faute de candidats.

Si le problème n’est pas résolu, il menace la croissance économique du pays et de ce fait le financement de la sécurité sociale A titre d’exemple, pour 51% des entreprises de construction et d’installation, il est très problématique de trouver de nouveaux collaborateurs et problématique pour 29 % d’entre elles. Actuellement, le secteur compte 14.000 postes vacants.
37 % des entreprises recherchent des ouvriers du bâtiment, 19 % des chefs de chantier, 11 % des profils élevés dans le domaine de la construction, 7 % des ouvriers du bâtiment pour des projets de rénovation énergétique et 5 % des profils pour l’utilisation de nouvelles technologies dans la construction. 21 % des entreprises de la construction limitent leurs offres, car elles ne pourront pas réaliser le travail à cause de la pénurie de collaborateurs et 17 % commencent leurs chantiers en retard, explique Embuid qui a sondé 200 entreprises.
Vu les pénuries criantes de main d’œuvre, nos entreprises tirent la sonnette d’alarme et veulent des travailleurs pour éviter des ralentissements de la production, des allongements dans les délais de livraison, ou même des pénuries de produits ont d’ailleurs vu le jour ces derniers mois. Face aux pénuries, en juillet 2023, le Conseil Supérieur de l’Emploi préconise d' « élargir le vivier de talents »: entre autres,  « en élargissant la liste de professions en pénurie ouvertes à l’immigration économique » .